mardi 7 janvier 2014

Sexualité, bisexualité, pansexualité et le double tranchant de tout ça.

La sexualité se définit, selon mon Robert de 2002, par l'ensemble de ce qui satisfait les instincts sexuels, soit la libido. L'être humain a des instincts sexuels. Évidemment. Comme les animaux que nous sommes. Ma sexualité, ou plutôt, ma libido, est quelque peu... fluctuante. J'oscille sans cesse entre le dégoût pour le sexe et l'envie irrépressible de le pratiquer. Ce qui peut être légèrement embarrassant dans la vie de tous les jours. Je pratique le sexe de manière saine, indifférement (ou plutôt si, très différemment) avec les deux sexes. Dans aucun des deux cas je n'ai la moindre foutue idée de ce que je fais. Mon corps prend le contrôle, et mon cerveau ne peut alors que maugréer ou retenir toutes les choses désagréables qu'il faudra. 
A vrai dire, je n'ai expérimenté, du moins à ma connaissance, que des garçons et des filles qui s'assumaient comme tels et l'étaient depuis la naissance. Mais j'ai arrêté de me considérer comme bisexuelle quand j'ai réalisé que, bon dieu, je m'en fous en fait, que ce soit un garçon, une fille, une garçon devenu fille, une fille devenue garçon, un garçon qui s'habille en fille, une fille qui s'habille en garçon, une fille déguisée en cactus. Tout ça n'a pas d'importance pour moi. J'ai donc tapé, comme n'importe qui l'aurait fait, "pansexualité" dans ma barre de recherche google. 
Et voici donc ce que Wikipédia dit de la pansexualité : "(on utilise parfois le terme "omnisexualité) est une orientation sexuelle caractérisant des personnes potentiellement attirées sexuellement et/ou sentimentalement par d'autres personnes, indifféremment du sexe anatomique ou du genre de celles-ci." (je vous renvoie vers ceci pour en savoir plus, même si une bonne recherche google et la lecture de quelques sites autres peuvent sans doute plus vous éclairer) En terme de choix de partenaire, s'il faut tabler sur le genre, mon motto sera "i just don't care". 
Même si, peut-être parce que c'est plus simple, peut être parce que leur mentalité me plaît plus ou que sais-je encore, je me retrouve souvent fourrée avec des garçons, sans que ce soit réellement volontaire, mais sans que ça me dérange non plus. J'ai donc tapé la paume de ma main sur mon front : mais c'est bien sûr. Je suis pansexuelle. Ok, voilà qui est clair. Et maintenant vient une autre question : pourquoi ma libido joue-t-elle aux montagnes russes ? Est-ce à cause de mauvaises expériences ? Peut-être, j'en ai subi, du simple moment "oh-oh" au rapport non-consenti (allez, je vais le dire, oui, voilà, je le dis, au viol). 
Est-ce dû au fait que je suis "atteinte" du syndrome du monde intense, avec toute l'hypersensibilité et l'hyperstimulabilité qui va avec ? Le mélange des deux aurait donc cet effet ? Ça me paraît une bien piètre explication. Peut-être sont-ce encore une fois mes hormones qui me jouent un tour ? Mais passer du désert à la forêt tropicale en une journée semble un peu inquiétant si on parle de changements hormonaux. Mais le fait est que ma libido a le super-pouvoir de me déconcentrer. Et, entre nous, lecteur imaginaire, c'est assez CHIANT. 
Parce que soit je repense à ma dernière partie d'échecs, en ne retenant que les choses négatives qui auraient pu avoir lieu, même les plus minimes, et je me dégoûte donc moi-même de moi, du partenaire et de l'acte en lui-même (heureusement ça ne me fait pas ça par rapport à tout le monde, mais c'est tout de même le plus fréquent), soit j'y pense en devant me retenir de couiner sauvagement (ce qui ce passe en moi à ce moment là : "aaaarrrrghhhh mon corps me brûle argh je supporte aucune position vite je dois arracher mes vêtements vite quelqu'un pour du sexe par pitiééééé"), surtout si je suis dans un lieu public.

En bref, je pratique le sexe de manière saine et protégée (c'est important), j'aime beaucoup ça, je dors sans culotte, mais parfois mon esprit me joue des tours et je me retrouve à vomir mes tripes parce que j'ai un peu trop pensé en détail à ce à quoi ressemble réellement l'acte sexuel. Petite note pour moi même, aller voir un(e) sexologue, ou juste arrêter de se prendre la tête et accepter enfin que faire l'amour/baiser, c'est pas comme dans les films (damn you, hollywood).


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