samedi 4 janvier 2014

Les débats, les étiquettes politiques et pourquoi vous ne m'aurez pas.

           La politique est quelque chose qui me fascine et m'effraie à la fois. Débattre de politique est à la fois immensément enrichissant et terriblement épuisant, surtout pour quelqu'un comme moi dont les opinions sont encore en train d'être débattues parmi les diverses parties de mon cerveau. Il y a des questions auxquelles il m'est impossible de répondre, des sujets sur lesquels m'avancer reviendrait à passer mille heures à décortiquer toutes les nuances pour finalement expliquer que je ne sais pas : Israël et la Palestine, la prostitution, l'alcool, etc. Parfois, cependant, j'ignore le panneau de danger rouge clignotant qui s'allume dans ma tête et je me lance néanmoins dans le débat. Et je me retrouve rapidement dépassée par mes propres paroles, tout bonnement parce que si mes organes faisaient la course, c'est certainement ma langue qui arriverait devant tous les autres, et le cerveau, dans ce genre de circonstances, bon dernier, et encore, prenant le temps de s'arrêter pour fumer une clope.
Ensuite, malgré des années passées à tenter de combler mes lacunes, il y a encore une infinité de choses que je ne sais pas, et étant une scanneuse, une double infinité de choses que je ne connais qu'en surface. Tu l'auras donc compris, invraisemblable lecteur, je suis l'exemple parfait de la personne qui peut commencer un débat mais pas l'approfondir, sauf cas très rare.
Qui plus est, j'ai souvent face aux choses une première réaction épidermique, qui a souvent beaucoup de mal à se transformer en quelque chose de plus distancié, surtout par rapport à tout domaine artistique connu, que ce soit le cinéma, la peinture, le dessin, la photographie, la musique, la littérature et j'en passe et des meilleures.

Alors certes, je sais en gros quelles sont mes positions : mon opinion sur à peu près tout se résumerait à ceci "il faudrait que les gens soient un peu moins cons". Je veux dire, je sais que je suis égalitariste, tout simplement parce que je trouve qu'il s'agit purement et simplement de bon sens. Pour moi il ne devrait pas y avoir de différence faite entre les gens sous des prétextes fumeux comme le genre, la religion, l'origine ethnique, le physique, la classe sociale ou encore la capacité à se déplacer où à utiliser son corps en général. Encore une fois je m'exprime assez mal, mais ce que je veux dire c'est : l'égalité ne devrait pas être qu'un concept flou. En gros. Le problème étant que parfois, sans m'en rendre compte, j'oublie ces belles paroles pour avoir des pensées dont j'ai honte ensuite. On m'a dit récemment que l'important était de s'en rendre compte et de ne pas recommencer, ce que je m'emploie évidemment à faire.

Mais je m'égare, pardon pour la digression. En gros, lorsque j'ai des positions politiques réellement claires et définies, ce qui est encore plus rare que le rhinocéros noir d'Afrique (qui s'est récemment éteint grâce à la connerie de l'homme), c'est parce que je trouve qu'elles relèvent du bon sens. Sinon, à part ces quelques idées claires et a priori bien ancrée dans mon esprit, pour le reste, je suis plutôt sans étiquette ou sans opinion, ce qui explique mon manque de participation lors des débats. En cas de discussion politique un peu vive sur un sujet par rapport auquel je ne suis pas sûre de mon opinion, je flotte quelque part entre l'ennui dû au désintérêt le plus total ou le "non mais moi je pense que ouais non mais en fait non."

Mais comme dirait une amie à moi, mon opinion par rapport à tout ceci et au monde et à la vie en général reste la suivante "s'il vous plaît il faut que tout le monde soit gentil avec tout le monde".

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